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sommaire du n° 59 |
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Le Mau mêlé catalaunien de Lou Paté Retrouvez les mots qui suivent dans notre Mau mêlé.
Avec les 8 lettres restantes, trouverez l’autre nom d’Henry Beyle qui
comme beaucoup de lettrés a aimé notre Juliette ? |
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Abbaye au Bois / Adelaïde / Antique / Basse du Rempart / Beauté / Benjamin / Bernard / Buste / | Canova / Castellane / Chateaubriand / Constant / Delacroix / Directoire / Dot / Egérie / Etrusque / | Exil / Françoise / Germaine de Staël / Lamartine / Lit / Lyon / Politique / | Récamier / René / Révolution / Sainte-Beuve / Salon / |
Juliette, l’exilée Juliette Récamier n’est pas une enfant du pays. Pourtant, contrairement à Mme de Staël, une rue châlonnaise porte son nom car un lien l’unit à la Catalaunie. Juliette Récamier en 1802 par François Pascal Simon, baron Gérard (1770-1837) |
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Ci-dessus : |
Extrait de “ Ils sont passés par Châlons ” de Jean-Paul Barbier Editions du Petit Catalaunien Illustré, 2003 De septembre 1811 à juin 1812 Juliette Récamier (Jeanne, Françoise, Julie, Adélaïde Bernard épouse de Jacques René Récamier), exilée pour “ mauvais esprit dans les sociétés ” par Napoléon Ier, décide de s’installer à Châlons, ville suffisamment éloignée de Paris, mais toutefois très proche de la capitale. Elle loge à l’hôtel de la Pomme d’Or, 56 rue de Marne, avec sa nièce, la jeune Amélie et sa femme de chambre Joséphine. La pension pour trois personnes devenant trop onéreuse, et n’ayant plus les moyens de loger à l’hôtel, elle loue un appartement rue du Cloître, actuellement rue Récamier. C’est toutefois l’hôtel de la Pomme d’Or qui continue de lui préparer ses repas. |
Marie-Angélique, l’enfant-loup L’histoire de l’enfant sauvage trouvée en 1731 à Sarry pour les uns, à Songy pour les autres, a fait couler beaucoup d’encre. Voltaire, Rousseau, Diderot, la Condamine et d’autres se sont intéressés à son cas. Le Petit Catalaunien Illustré a déjà donné la version de Burette de Verrières datant de 17881. Voici celle de Serge Aroles, parue en 2004, qui se base sur des documents d’archives. |
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L’Enfant sauvage |
![]() Statue en basalte de l’enfant sauvage érigée sur la place de Saint-Sernin sur Rance en 1987, oeuvre de Rémi Coudrain, Artiste Sculpteur www.remi-coudrain.moonfruit.fr |
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Les enfants-loups (1344-1954) tome 2 : Marie-Angélique : survie et
résurrection d’une enfant perdue dix années en forêt de Serge Aroles,
Terres éditions, 2004 Voir également l’article de Jean-Paul Denise dans le N°77 de la revue de Champagne Généalogie ou sur le site : http://www.feralchildren.com/en/pager.php?df=denise |
Les grandes dates des jards 1147 Saint Bernard prêche la croisade au Jard 1147 Le pape Eugène III est au Jard lorsque se produisit une éclipse ... 2007 |
Histoire des jards Aussi loin que l’on remonte dans le temps, les Jards de Châlons ont toujours été un lieu de promenade privilégié des Châlonnais. Nos ancêtres seraient toutefois fort déboussolés s’ils revenaient s’y promener ! Celui que nous nommons aujourd’hui le grand Jard fut en effet longtemps dénommé le petit Jard et le grand Jard se situait plus au sud, au-delà du canal Louis XII. Mais, dans une ville où la Marne est un canal et l’anse du Jard la Marne, faut-il vraiment s’en étonner ? Pour mieux connaître les Jards, Le Petit Catalaunien Illustré vous invite à les visiter avec Louis Grignon et Louis Barbat. |
Le jard en 1580 in Louis GrignonTopographie historique de la Ville de Châlons-sur-Marne, page 86 |
Louis
Grignon : Le Jard Le Jard, disent certains manuscrits, aurait été autrefois le jardin de l’évêque. Jardin est peut-être beaucoup dire. Le terrain lui appartenait il est vrai, mais par sa situation et sa nature il n’avait jadis rien de commun avec un jardin. C’était une prairie basse et souvent inondée, plantée ça et là de saules, essence qui convenait très bien à ce terrain humide, et qui en formaient alors tout l’ornement... |
Louis
Barbat : Les promenades du Jard Le Jard date de l’époque la plus reculée. C’étaient d’abord quelques allées plantées dans une belle et vaste prairie arrosée par la Marne et par le Nau. Saint Memmie, nous l’avons dit, établit, entre la grande et la petite porte de cette promenade, un cimetière pour les chrétiens. L’autre partie était divisée par le fossé du pré Vidame, qui fut remplacé plus tard par le canal de Louis XII1. La partie entourée par la Marne, par ce canal, par le Nau et par les murailles de la ville, s’appelait le Petit-Jard; et la partie que nous désignons sous le nom d’allées de Forêt2 ou des Flammiers formait le grand Jard... Le jard en 1755 in Louis Barbat Histoire de la Ville de Châlons-sur-Marne |
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![]() Ci-contre : Le jard en 1854 in Louis Barbat Histoire de la Ville de Châlons-sur-Marne |
![]() Barbat : le pont tournant du jard supprimé en 1846 |
Dieu le veut ! |
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Bernard gravit une à une les marches de la chaire, se dressa devant
la foule, les bras écartés, et réclama le silence. Derrière lui, sous le
dais, le roi prit place et s’assit, entouré des ambassades de Conrad III
et de Barthélémy de Senlis, le nouvel évêque de la Ville. Les brumes
hivernales se dissipèrent et un pâle soleil traversa le drap du dais,
découpa la silhouette de l’abbé de Clairvaux et l’auréola d’une secrète
lumière qui lui donna une majesté si éclatante que plus d’un participant
se signa. De ce corps si frêle monta alors une voix profonde et
puissante où Bernard mit tout le feu dévorant son âme au service de la
croisade. “ …Pour les chevaliers du Christ, c’est en toute sécurité qu’ils combattent pour leur Seigneur... |
Lorsque sa voix se tut, un immense murmure parcourut l’assistance
avant d’enfler et de gonfler dans un même cri sortant de toutes les
poitrines : “Dieu le veut ! Dieu le veut ! Des croix, des croix,
qu’on nous donne des croix ! ”. — Je sais où ils sont, moi, ces damnés Sarrasins ! Viens, Benjamin, Prends les croix et on y va tout de suite... — Où donc, Eugène ? — Au Mont Saint-Michel et à la Bidée, pardi ! — Chut! Travy pourrait nous entendre et nous dénoncer !... — Je n’y comprends plus rien ! murmura Urbain à l’adresse de Memoria. D’après Barbat, Saint Bernard prêcha la croisade en juin 1147. Or, la scène que tu viens de nous faire revivre se passe bien en hiver, non ? — Tout à fait ! A la chandeleur, même… — Comment peux-tu être aussi affirmative ?... |
Un intendant iconoclaste Les motivations de Monsieur de Miroménil nous sont absolument inconnues et inexplicables. Toujours est-il qu’il fait mander au conseil de Ville de faire procéder à la démolition de cette chaire qu’il juge indésirable. ... Alors, une nuit, sans que personne n’en soit averti, il envoie une équipe d’ouvriers avec mission de raser la chaire et d’en faire disparaître toute trace. Ainsi fut fait et au lever du jour plus rien ne rappelait qu’en cet endroit s’était élevée la chaire à prêcher de Saint Bernard ... Roger Canard Extrait de «La chaire à prêcher de Saint Bernard», in «Histoire de Catalaunie», recueil de nouvelles de Roger Canard, hors-série du Petit Catalaunien Illustré, 2001 |
Pourquoi
un comité de jumelage Châlons-Bobo-Dioulasso L’assemblée générale du comité de Jumelage Châlons/Bobo-Dioulasso s’est tenue le 8 juin dernier. Dans son rapport moral, le président Patrick Denis a souhaité s’interroger et faire s’interroger les adhérents sur le sens de leur engagement en faveur d’un jumelage avec une ville africaine : pourquoi Châlons est-elle jumelée avec Bobo-Dioulasso ? Pourquoi ce jumelage dure-t-il depuis 37 ans ? Pourquoi, malgré leurs différences, les adhérents, hommes et femmes de bonne volonté, sont-ils rassemblés dans cette relation ? Nous en publions de larges extraits. Ci-contre : La cérémonie de jumelage à Bobo en 1970. A gauche, M. Sib-Sie, maire de Bobo; au centre : M. le Ministre de l’intérieur de Haute-Volta. A droite, Jean Degraeve, maire de Châlons. (Extrait de “ Ils sont passés par Châlons ” de Jean-Paul Barbier, Editions du Petit Catalaunien Illustré, 2003). |
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Parrainage à Bobo En devenant parrain ou marraine d’un enfant de Bobo-Dioulasso, notre ville jumelle du Burkina Faso, vous lui permettez d’accéder à l’éducation et ainsi à un meilleur avenir. Comment devenir parrain ou marraine ? L’engagement de parrainage demandé s’élève à 120 euros par an et peut faire l’objet d’un versement trimestriel de 30 euros. Si vous souhaitez devenir parrain ou marraine d’un enfant de Bobo, il vous suffit d’envoyer un chèque libellé à l’ordre du comité de jumelage de Châlons-Bobo qui vous adressera votre Livret de Parrainage. Ecrire à : Comité de jumelage Châlons-Bobo - opération parrainage chez Danièle Mathy , 83 bld Kennedy 51000 Châlons-en-Champagne. Pour tout renseignement complémentaire, téléphonez au : 06 83 50 13 82 ou courriel : parrainage.bobo@wanadoo.fr. |
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EQUAL 2007 Année européenne de l’égalité des chances pour tous L’initiative EQUAL constitue un laboratoire d’idées au service de la stratégie européenne pour l’emploi et du processus d’inclusion sociale. Sa mission est de promouvoir une vie professionnelle plus inclusive, en combattant la discrimination et l’exclusion basée sur le sexe, l’origine raciale ou ethnique, la religion ou les croyances, le handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle. EQUAL est mise en œuvre par le biais des Etats membres et est financé par le Fonds social européen. |
![]() http://equality2007.europa.eu |
200 ans
de vie économique et de justice consulaire La Marne, une industrie aux mille facettes Archives départementales de la Marne, 43 rue Carnot à Châlons du 22 juin au 6 septembre 2007 La Marne, une industrie aux mille facettes, une exposition à visiter aux travers principalement d’affiches publiciataires exposées avec les tableaux des noms des présidents consulaires châlonnais depuis le XVème siècle et les panneaux de l’exposition du bicentenaire du code de commerce édicté en 1807. |
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Eventail avec Louis XVI rétablissant le Parlement à son avènement (1774) |
Histoires d’ivoire |
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Bénitier : |
A travers quatre-vingt six pièces choisies dans la collection d’ivoires modernes (1450-1900) du musée du Louvre, dont une partie est montrée pour la première fois à cette occasion, enrichies de seize pièces en ivoire appartenant aux collections des musées de Châlons-en-Champagne, cette exposition propose une approche thématique. Abandonnant une présentation géographique ou chronologique, ces oeuvres sont autant d’évocations de l’usage de l’ivoire, de son travail et de sa fascination. Le véritable vecteur de cette exposition est bien sûr le matériau, qui en forme aussi le fil conducteur. D’autres substances, le bois de cerf, l’os ou la corne, y trouvent naturellement leur place. En introduction, trois pièces en ambre du musée du Louvre, évoquent un autre matériau organique très apprécié dans la même période et montrent ce goût des matières rares et exotiques. |
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