N° 118 - printemps 2022

Edito : La fabrique de l’histoire locale : Le reportage que France 3 Champagne-Ardenne a consacré le 7 mars dernier au Petit Catalaunien Illustré a été tourné avant que ne commence la tragédie ukrainienne...

Une exposition insolite : L’exposition de la bibliothèque consacrée à la Porte Sainte-Croix est close depuis le 26 mars 2022. Quoique peu médiatisée, elle fut fort visitée et a suscité beaucoup de curiosité et d’interrogations sur ce monument emblématique de Châlons que l’on croyait connaître mais qui, à bien des égards, est insolite...

Naissance et inauguration de la Porte Dauphine : Nous empruntons les passages qui suivent à Alexis Guillemot qui consacra une étude fort détaillée à la Porte Sainte-Croix..

Une façade fort curieuse : La collection Garinet, conservée par la Bibliothèque de Châlons, contient un dessin fort curieux de la façade côté ville de la porte Sainte-Croix…

Les dégradations révolutionnaires : Les emblèmes de la royauté, sculptés sur la porte Sainte-Croix, n’échappèrent pas aux dégradations révolutionnaires. ..

La destruction des armes d’Autriche :  L'Assemblée du Conseil général de la commune [,,,] a arrêté que les armes d’Autriche, qui sont au haut de la porte dite Sainte-Croix, seraient absolument et entièrement effacées et détruites...

Dégradations ou inachèvement ? Une gravure de Varin de la « porte Croix » conduit à s’interroger sur les éléments décoratifs qui y sont représentés et, s’ils ont effectivement été réalisés, sur les causes de leur disparition….

Histoire des portes de la Porte Sainte-Croix : Aujourd’hui considérée et traitée comme un arc de triomphe élevé à l’époque du passage de Marie-Antoinette, la Porte Sainte-Croix a été conçue, dès l’origine, pour ouvrir et fermer cette entrée de la ville. Le Petit Catalaunien Illustré est allé à la recherche des procédés utilisés pour la clore et des causes de leur disparition...

L’enlèvement de la porte Sainte-Croix : Conservées par la bibliothèque de Châlons, les archives d’Alexis Guillemot contiennent une chemise étiquetée « L’enlèvement de la porte Sainte-Croix ». À l’intérieur est inséré un manuscrit, adressé par Mlle Brullefer, institutrice, qui, sur six pages quadrillées, attribue cet enlèvement à des diables...

L’enlèvement de la porte selon Guillemot : Après avoir souligné et biffé quelques passages du récit de Mlle Brullefert, Alexis Guillemot a jeté les grandes lignes du conte qu’il entendait en tirer. Les diables disparaissent au profit de saint Eloi, le patron de la paroisse voisine...

Histoire des sociétés coopératives de consommation : Les XIXe et XXe siècles voient l’essor, le déclin et le renouveau des sociétés coopératives de consommation. Prémices d’une économie sociale et solidaire, elles naissent à Châlons, comme partout en Europe, au milieu du XIXe siècle. Le Petit Catalaunien Illustré a exploré leur histoire châlonnaise et ouvre ce dossier par celle, plus générale, du mouvement coopératif de consommation recueilli par Joël Rodenburger...

Les sociétés coopératives de consommation en France avant 1904 : En France, nous n’avons pas de statistiques suffisantes pour évaluer la progression dans le nombre des sociétaires, mais voici d’après l’Almanach de la Coopération (avec quelques rectifications) la progression du nombre des sociétés..

De quelques sociétés coopératives : Sous le titre « De quelques sociétés coopératives », Le Journal de la Marne publie en 1868 une étude de l’avocat châlonnais Pierre Biston. Elle est consacrée à l’utilité sociale des sociétés coopératives en qui l’auteur voit une contribution au « bien-être matériel et moral » de ses semblables permettant de maintenir « l’harmonie entre les hommes » et de plaire à Dieu...

Le plaidoyer de Biston : Il est à regretter qu’on ne comprenne pas partout qu’une association pour la consommation entre habitants d’une même ville, amène l’amélioration et le bien-être pour toutes les classes de la société...

La boulangerie coopérative de l’Union châlonnaise : Première société coopérative de consommation créée à Châlons en 1867, L’Union châlonnaise va exploiter une boulangerie jusqu’en 1899 au 10 rue Herbillon. Le Petit Catalaunien Illustré vous invite à découvrir sa façade avant de pousser sa porte ouvrant de plain-pied sur son histoire sociale...

Vie chère et taxe du pain : La taxe du pain, qui permettait depuis 1791 de bloquer le prix de cette denrée de base pour les classes populaires, perd son caractère obligatoire en 1863. La cherté du pain qui s’en suit va conduire à la création de nombreuses boulangeries coopératives...

Une naissance laborieuse : Après de longs mois d’atermoiement, le mouvement coopératif va prendre racine à Châlons en 1867 sous la forme de la boulangerie de l’Union châlonnaise.,,

Une fraude condamnée

L’Union châlonnaise et la classe ouvrière : En 1867, 210 sociétaires se partagent le capital social de l’Union châlonnaise.[,,,] Aucun ouvrier ne figure parmi les onze membres composant.la commission chargée de veiller sur ses intérêts…

Des débuts très difficiles : La boulangerie de l’Union châlonnaise va connaître des débuts très difficiles. De 1867 à 1869, cinq gérants se succèdent à la tête de cette société coopérative de consommation qui est au bord de la faillite...

L’expansion de l’Union châlonnaise : Il existe dix dépôts en ville, neuf hors ville...

La bonne besogne de l’Union châlonnaise à l’épreuve du temps : Sous la présidence de M. Varlet, l’Union châlonnaise va connaître une décennie de prospérité. Grâce à la « bonne besogne » de son gérant, elle devient l’instance de régulation du prix du pain à Châlons. Mais ce rôle s’estompe peu à peu après son changement de président en 1880...

La clientèle de l’Union châlonnaise : Au 30 juin 1877, l’Union châlonnaise compte 471 sociétaires, dont « 120 auxquels l’Union n’a pas fourni de pain. »...

Une condamnation...

Une ultime décennie de crises : La dernière décennie de l’Union châlonnaise voit se succéder les crises. Elles conduisent en 1899 ses associés, devenus plus porteurs de part que coopérateurs, à y mettre un terme en vendant la boulangerie...

Pain & élections : Le prix du pain s’invite dans la campagne des élections municipales complémentaires du 8 mai 1892...

Une porteuse de pain accidentée : une malheureuse porteuse de pain a été blessée aux mains et aux bras..

Société

Gaz à effet de guerre : «La guerre aux portes de l’Union européenne d’une part, le changement climatique de l’autre : rien ne semble a priori rapprocher ces deux menaces. La première est fulgurante ; la seconde est chronique. La première sature l’espace médiatique ; la seconde n’y a fait qu’une brève apparition. La première tient enfin au désir et à la folie d’un seul homme, quand la seconde tient aux lois intangibles de la physique. Sur ces deux menaces plane pourtant le même parfum d’hydrocarbures» (Bruno Latour...

Faut-il relancer le nucléaire  ? Entre crise climatique et crises géopolitiques, le contexte permet-il vraiment d’envisager une relance du nucléaire ou de considérer encore le nucléaire comme une énergie d’avenir ?...

Par quoi remplacer le gaz ? Qu’il soit russe ou non, le gaz dit naturel est une énergie fossile émettrice de CO2 dont il convient de se séparer. Mais par quoi le remplacer ?...

Du pain sur la planche ! Plan local d’urbanisme - Commission locale du Site patrimonial remarquable - Des pratiques intolérables - Une coquille bleue - Conseil de Développement (Codev) - Des tags indélébiles ?...

Les revues historiques ont-elles un avenir ? Dans ses deux journaux du 7 mars dernier, France 3 Champagne-Ardenne a consacré un reportage à deux revues régionales, dont la nôtre. Il avait pour titre « Les revues historiques ont-elles un avenir ? »...

A lire : Léon Bourgeois et la Paix de Maurice VAÏSSE (dir.) Jean-Yves LE DRIAN (préf.)...


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