La seconde guerre mondiale à Châlons et ses environs

Le 29 août 2024, Châlons a commémoré le 80e anniversaire de sa Libération mettant un terme à une occupation de 51 mois, 1539 jours exactement. Que s’est-il passé durant cette période sombre de notre histoire locale ? Et pendant les 8 mois de guerre qui la précédèrent et les 8 autres qui suivirent jusqu’à la reddition allemande et l’armistice ? 

C’est à ces questions, et à mille autres, qu’entend répondre cette chronique. Elle nous fait revivre au jour le jour les événements qui assombrirent ou éclairèrent la vie quotidienne de nos aînés, avant et pendant l’Occupation, puis de la Libération tant attendue jusqu’à la Victoire et le retour des absents.

Tout y passe : la drôle de guerre, l’invasion, l’exode, la défense de Châlons, son incendie, ses destructions, ses victimes, l’occupation, les bobards, les restrictions, le marché noir, les relations de la mairie et de la préfecture avec l’occupant, les réquisitions, les arrestations, la Gestapo, les exactions, les exécutions sommaires, la résistance et ses fusillés, les déportations politiques, économiques et raciales, la spoliation des Juifs, le STO, la collaboration, les bombardements de 1944, les morts et destructions qui s’en suivirent, la libération, l’épuration, la victoire, l’attente du retour des prisonniers de guerre, des déportés et des requis…

Pour réaliser cette chronique, Bruno Malthet a dépouillé les collections publiques de la Bibliothèque de Châlons et des Archives municipales et départementales de la Marne, ainsi que la presse locale de l’époque, les ouvrages et autres publications en lien avec cette période. Développée sur deux volumes, ayant pour charnière la rupture de fin 1942, elle contribue à réactiver le devoir de mémoire, estompé par le temps qui passe, sans lequel les leçons de l’histoire perdent leur sens et cèdent la place au retour des idéologies nauséabondes qu’on croyait terrassées.

AIGRE DOUX Carnet de guerre du Dr Prosper Lévy-Neymarck, médecin-colonel de réserve, officier de la Légion d’honneur, suivi de  Douceurs patissières de Blanche Lévy-Neymarck. Venue en France renouer avec ses racines châlonnaises, Kitty Morse a donné le 12 mai 2023 à Châlons une conférence sur ses arrière-grands-parents et a confié au Petit Catalaunien Illustré le soin de servir cette histoire familiale. Ce 25e numéro hors-série s’y emploie en publiant le carnet de guerre du Dr Prosper Lévy-Neymarck. Il est suivi d’une lettre poignante écrite par son épouse avant son départ pour Auschwitz et plusieurs de ses recettes pâtissières. Son titre, « Aigre doux », est la traduction de celui du livre de Kitty Morse, « Bitter Sweet ». Associés au fonds iconographique de l’auteure, des documents d’époque permettent de reconstituer le contexte historique de ce carnet de guerre. Par petites touches, il nous montre l’occupant et le régime de Vichy s’installer et nous dévoiler leur véritable visage. Leur politique antisémite conduira Prosper et Blanche Lévy-Neymarck à la mort, comme cinq à six millions de Juifs européens. En leur rendant hommage, ce hors-série nous rappelle que jamais leur histoire ne doit sombrer dans l’oubli ni se renouveler. Hors-série n° 25 du Petit Catalaunien Illustré, mai 2023, 52 p., 12 € + frais d'envoi éventuels

Sommaire

2 - De l’aigre au doux, chronique de Bruno Malthet

5 - La Légion d’honneur du Dr Prosper Lévy

6 - Arbre généalogique simplifié (branche Neymarck)

7 - Carnet de notes du Dr Prosper Lévy-Neymarck 

46 -  L’enfermement à écrouves

47 - Douceurs pâtissières de Blanche Lévy-Neymarck

51 - A lire : Un album d’Auschwitz

52 - Kitty Morse et Bitter Sweet

Dresser le portrait d’un personnage tel que Léon Bourgeois n’est pas chose aisée. Fort heureusement,  les contemporains de Léon Bourgeois ont saisi sur le vif les différents tableaux composant sa vie publique. Il fut président du Conseil, premier délégué de la France aux conférences de la Haye de 1899 et 1907, président de la Chambre des Députés puis du Sénat, premier président de la Société des Nations et président d’innombrables œuvres sociales. 

Ce numéro hors-série du Petit Catalaunien Illustré réunit nombre de ces tableaux faits de portraits, d’éloges, d’hommages, de critiques et de caricatures qui fleurirent dans la presse au cours des 37 années de la carrière publique e Léon Bourgeois. Abondamment illustrés de photos, dessins et caricatures d’époque, ces portraits et hommages nous font également découvrir l’artiste allant modeler la glaise dans l’atelier du sculpteur Massoule ou crayonnant sur les sujets d’actualité, le philosophe de la solidarité en qui l’on vit l’héritier de Jean-Jacques Rousseau, le franc-maçon contrecarrant les nationalistes et les cléricaux, le grand ouvrier de la lutte contre la tuberculose, le père protecteur des orphelins de guerre, le défenseur du vignoble champenois ravagé par le phylloxéra, l’ardent négociateur de l’arbitrage international, le père spirituel de la Société des Nations et l’inlassable apôtre de la paix ovationné par l’Assemblée des Nations à Genève à l’annonce de son Prix Nobel. 

Hors-série n° 23 du Petit Catalaunien Illustré, 76 pages en couleur, format A4, couverture en 250 gr/m², pages intérieures en 115 gr/m², dos carré collé env. 310 gr. Prix public : 15 € + frais d'envoi éventuels.

NB : ce hors-série  a été publié concommitamment au livre Léon Bourgeois, apôtre & prix Nobel de la Paix . 

Début 1919, Châlons attend avec impatience le retour de ses régiments d’avant-guerre pour l’orchestrer autour d’une grandiose fête de la Reconnaissance. Elle n’intervient que le 14 septembre, une fois la paix signée, et rend hommage à ses vaillants poilus et à leur chef, le général Gouraud. Celui-ci, qui a préservé Châlons en juillet 1918 d’une seconde invasion, se voit offrir une épée d’honneur. Quant aux régiments, ils reçoivent chacun un fanion aux armes de la ville et à la gloire qu’ils ont acquise sur les champs de bataille. Tous participent à un banquet, offert par les Châlonnais à ses vaillantes troupes, après avoir rendu hommage à la mémoire glorieuse des poilus morts pour la France. Cinq mois plus tard, le 8 février 1920, Raymond Poincaré, Président de la République, remet à la ville de Châlons la Croix de Guerre.

Ces grandes manifestations patriotiques nécessitaient assurément d’être développées dans les colonnes du Petit Catalaunien Illustré. Mais l’abondance des sources et de l’iconographie disponibles se prêtait mal à une série d’articles séquencée sur plusieurs numéros de la série courante. Les réunir sur un seul aurait déséquilibré sa composition et nécessité d’opérer une sélection et des synthèses trop drastiques pour qu’en émerge véritablement la catharsis châlonnaise du traumatisme de la Grande Guerre. 

Ce numéro hors-série évite cet écueil. Comme celui consacré à « La Grande Guerre à Châlons et ses environs », qu’il prolonge, il constitue une chronique locale construite à partir de la reproduction d’articles publiés dans L’Union Républicaine et Le Journal de la Marne, ainsi que de l’iconographie disponible.

Hors-série n° 22 du Petit Catalaunien Illustré, 60 pages en couleur, format A4, piqûre à cheval,  Prix public : 12,50 € + frais d'envoi éventuels.

Occupée par les Allemands pendant que se déroulait la première bataille de la Marne, Châlons se retrouva, dès le 12 septembre 1914, à l’arrière immédiat du cercle de feu et de fer qui ensanglanta et dévasta l’Argonne et le nord de la Champagne jusqu’en 1918. 

Durant l’invasion et jusqu’au lendemain de la libération de la ville, en septembre 1914, aucun des deux journaux châlonnais n’est paru et n’a pu, par suite, alimenter la chronique historique que nous publions par ailleurs sous le titre « La Grande Guerre à Châlons et ses environs ». Elle relate cependant ces événements, sans entrer dans le détail, à travers les articles publiés dans les jours qui suivirent la libération de la ville.

Aussi cet ouvrage est-il un complément précieux de cette chronique. Il s’appuie sur un récit au jour le jour publié en 1915 dans le Journal de la Marne et le complète avec un autre, publié en 1917 dans l’Union Républicaine, portant sur les hôpitaux châlonnais pendant l’occupation allemande.

Tout comme la chronique, ces récits nous laissent entrevoir la mort rôder sur la ville, ce qu’elle ne va pas cesser de faire durant toute la durée du conflit dans ses hôpitaux et pendant les bombardements. Aussi ce numéro hors-série vient-il également rendre hommage aux Châlonnais morts pour la France et dresser l’état des victimes blessées, tuées et décédées à Châlons lors des bombardements et autres faits de guerre survenus de 1914 à 1918.

Hors-série n° 21 du Petit Catalaunien Illustré - format A5, automne 2018, 64 pages -  Prix public : 8 € + frais d'envoi éventuels.

Occupée par les Allemands pendant que se déroulait la première bataille de la Marne, Châlons se retrouva dès le 12 septembre 1914 à l’arrière immédiat du cercle de feu et de fer qui ensanglanta et dévasta l’Argonne et le nord de la Champagne jusqu’en 1918. Siège de la IVe armée et de l’Etat-major de la 6e région militaire, la ville devint, de par son positionnement stratégique et ses équipements sanitaires, un centre militaire névralgique et, de ce fait, la capitale du front. Régulièrement survolée et bombardée par l’ennemi, la région de Châlons connue des heures tragiques, dont celles de 1918 où 138 victimes périrent et 151 autres furent blessées dans les décombres d’une ville dévastée, en proie aux incendies et vidée d’une grande partie de sa population.

Pourtant, cette histoire est inconnue du grand public. Aucun ouvrage n’a en effet jamais été écrit pour nous raconter comment, et ce que, vécurent les habitants de Châlons et de ses environs durant la Grande Guerre. Avec ce hors-série du Petit Catalaunien Illustré, c’est ésormais chose faite. 

Cette chronique historique redonne vie à la mémoire oubliée de ces 52 mois de guerre. Elle s’appuie sur les articles parus durant cette période dans les deux journaux châlonnais, l’Union Républicaine et le Journal de la Marne. Malgré la censure, qui fut particulièrement féroce et imbécile à Châlons, leurs auteurs nous ont livré les éléments d’un vaste puzzle. 

Cette chronique l’assemble et le complète  judicieusement avec des documents d’archives et une abondante iconographie.

Hors-série n° 20 du Petit Catalaunien Illustré, 400 pages en couleur, format A4, dos carré collé, env. 1,150 kg,  EPUISE : retirage possible  à l'unité : 57 € port compris en couleur ; 37 € en N&B uniquement auprès de l'association.

L’histoire du nom des villes se résume généralement à deux ou trois lignes. Celle de Châlons constitue une exception et se compose de deux grandes périodes s’échelonnant sur 2000 ans.

Ce numéro hors-série, abondamment illustré, sort à point nommé pour célébrer le 20e anniversaire de ce retour rendu possible par le voeu formé le 20 octobre 1977 par Roger Canard en Conseil municipal. De Catalaunum à Châlons : cette histoire commence au début de l’empire romain pour se terminer sous la Restauration. A cette époque, le nom officiel de la ville depuis 1801, Châlons, finit par l’emporter sur son nom médiéval, Chaalons. En tant que de besoin, il s’emploie alors avec son déterminant géographique, «sur Marne», lequel a progressivement remplacé au XVIIIe siècle l’usage médiéval «en Champagne».

De Châlons-sur-Marne à Châlons-en-Champagne : Châlons ne devient officiellement Châlons-sur-Marne que le 1er janvier 1878 et le restera 120 ans. Le 3 janvier 1998, en effet, parait le décret du 26 décembre 1997 autorisant la ville à reprendre son nom historique de Châlons-en-Champagne.

Hors-série n° 19 du Petit Catalaunien Illustré, 2017, formt A4, 104 pages, 25 € + frais d'envoi éventuels

Lorsque, le 22 octobre 1991, nous avons fondé l’association Nouvelle Catalaunie, qui pouvait imaginer que, 25 ans plus tard, elle pourrait présenter à ses adhérents et sympathisants un aussi grand bilan ? Ce bilan, nous avons voulu le retracer à travers le prisme du Petit Catalaunien Illustré, année par année, en vous présentant des extraits d’articles publiés et la synthèse de nos actions.

Pour avoir vécu de l’intérieur cette grande aventure depuis le début, nous y avons retrouvé les deux périodes qui ont marqué la vie de notre association. La première la voit accompagner et soutenir des projets portés par d’autres associations ; la seconde est celle de l’affirmation de son objet principal, la défense du patrimoine et de l’environnement sous toutes ses formes. Pour y parvenir, il nous a fallu construire notre indépendance et résister aux pressions, menaces et autres mesquineries qui ont émaillé notre parcours d’association citoyenne. Malgré tout cela, nous avons tenu bon et, plus d’une fois, les médias ont salué notre ténacité.

En lisant ce hors-série, certains penseront peut-être qu’il ne met pas suffisamment en avant un des attraits principaux du Petit Catalaunien Illustré, à savoir sa partie culturelle avec ses articles sur l’histoire de Châlons, de son patrimoine et de ses enfants célèbres. Mais il n’en est rien. Cette thématique est bien présente avec la reproduction des couvertures de tous nos numéros dans ce hors-série qui, à lui tout seul, est un livre d’histoire.

Hors-série n° 18 du Petit Catalaunien Illustré, automne 2016, 60 pages, 13,50 € + frais d'envoi éventuels.

Roger Canard nous a quitté le 26 octobre 2006, en laissant plus d’une centaine d’histoires et récits. Le Petit Catalaunien Illustré en a publié 45. Il les avait « écrites sans prétention à l’intention de [s]es petits enfants. Parmi les textes non publiés figure une série de récits où Roger Canard nous invite à le suivre « en flânant dans Catalaunum », autrement dit dans les rues de Châlons. Plus d’une fois, il m’exprima son regret qu’ils ne puissent trouver place dans un numéro du Petit Catalaunien Illustré. Leur longueur et la nécessité de les illustrer ne se prêtant pas à un tel exercice, il me suggéra de réaliser un nouveau numéro hors-série. Sa disparition ne permit pas d’avancer plus avant sur cette idée qui, toutefois, resta gravée dans un coin de ma mémoire.

L’idée reprit corps lorsque, avec son fils Daniel, j’entrepris d’inventorier l’ensemble de l’œuvre de Roger Canard pour sélectionner un corpus de récits inédits. Ses flâneries dans Châlons m’interpellèrent : étaient-elles encore d’actualité, sachant que deux d’entre elles sont datées de 1997 et 1998 et que les autres leur sont contemporaines ? Depuis, l’urbanisme a modifié quelques unes des stations auxquelles elles nous invitent. Au fur et à mesure de la numérisation des récits et de leur conversion en fichier texte, une évidence se fit jour : loin d’être un obstacle, ce décalage donnait encore plus de force aux récits de Roger Canard. Avec 20 ans de recul, ils nous permettent de mesurer l’ampleur de ces modifications que j’ai cru utile de signaler dans les notes et légendes des illustrations.

Ce numéro hors-série reprend le texte intégral de ces flâneries. Le tout avec un seul objectif : permettre au lecteur de flâner sur les pas d’un narrateur hors pair conciliant histoire et patrimoine pour mieux lui transmettre son amour de Châlons.

Hors-série n° 17, novembre 2016, 60 pages, 13,50 € + frais d'envoi éventuels.

Mettre en scène l’Histoire locale n’est pas chose aisée. Comme d’autres après lui, Louis Grignon s’y était attelé, avec bonheur, à la fin du XIXe siècle. Ses nouvelles, parues dans le Journal de la Marne, ont attendu plus d’un siècle avant d’être réunies par Sabine Schepens dans le premier ouvrage publié en 1995 par les éditions du Petit Catalaunien Illustré. Lorsqu’elle s’attela à cette tâche de copiste, elle ne se doutait pas qu’elle venait de contracter, sans le savoir, un virus dont on ne se défait pas si facilement, si tant est que l’on puisse l’éradiquer ! L’incubation terminée, il se manifesta un jour avec une histoire de loup que mes recherches dans la presse locale m’avaient fait découvrir par le plus grand des hasards. Elle tenait en quelques lignes coincées entre d’autres informations, sans titre ni accroche journalistique. « ça m’intéresse ! », me dit-elle lorsque je lui en parlai. Je lui confiai donc une copie numérique de l’article paru en 1809 dans le Journal de la Marne, très curieux de savoir ce qu’elle allait bien pouvoir en faire... Il en est résulté ces 10 récits : Une autre histoire de la fille sauvage - Le savetier et la pucelle - Le chien et le mouton - Les fillettes du prévôt - Alfred, le mouton libre - Conte d’apothicaire - Qui a peur du grand méchant loup ? - L’affaire du pain noué empoisonné - Une truie au gibet - Ysabeau de Chaalons.

Hors-série n° 15, automne 2013, 86 pages (Version malvoyant :112 pages). Reliure spirale, 12,50 €. Epuisé, retirage à la demande.

Cette Chronique d’une plaisanterie moutonnière vient utilement compléter le numéro hors-série du Petit Catalaunien Illustré publié en juillet 2012 sous le titre de Quatre-vingt-dix-neuf moutons et un Champenois font…  Elle permettra aux férus d’histoire et à tous ceux dont la curiosité a été aiguisée de découvrir les détails et explications qu’il ne pouvait pas contenir. Nul ne s’étonnera donc de retrouver des informations, paragraphes et illustrations de ce hors-série dans les développements de cette chronique. Elle apporte une explication rationnelle à l’origine d’un dicton qui fâcha et amusa tout autant nos ancêtres. Cette explication en étonnera sans doute plus d’un et suscitera probablement quelques critiques, voire des dénégations. Mais c’est le propre de toute étude historique remettant en cause des certitudes que la tradition orale nous a transmises sans leurs clés de décryptage.

Cette chronique permet à chacun de peindre le Champenois du dicton sous son vrai jour, celui de l’histoire ou celui de la légende. Elle permet aussi, et ce n’est pas le moindre de ses charmes, de suivre la chronologie de la plus grande plaisanterie moutonnière que la prétendue sagesse populaire contenue dans les proverbes a pu véhiculer depuis les temps immémoriaux.

Hors-série n° 14, décembre 2012,  186 pages, 30 € + frais d'envoi éventuels.

Quatre-vingt-dix-neuf moutons  et un Champenois font...

Qui n’a pas entendu, au moins une fois dans sa vie, le fâcheux dicton des 99 moutons ? Qui ne s’est pas non plus un jour interrogé sur le sens qu’il convient de lui donner ? 

Jamais sentence ne fit couler autant d’encre. Depuis 400 ans, plus de 350 recueils, livres, dictionnaires, journaux et autres écrits l’ont citée, exploitée, explorée, vilipendée, galvaudée ou mise en exergue. Jamais non plus toute une province ne fut à ce point raillée et ne se défendit aussi vaillamment et intelligemment, démontrant ainsi, si besoin était, que ses habitants n’étaient pas bêtes. 

D’où vient ce fâcheux dicton ? Des romains ?  Du Moyen-Âge ? Ce hors-série du Petit Catalaunien Illustré permet de tordre définitivement le cou à ces légendes entourant une sentence qui ne doit rien à une quelconque sagesse populaire. 

Avec l’histoire très documentée de ce fâcheux dicton, Bruno Malthet nous livre ses conclusions  allant à l’encontre des idées reçues. Il met un nom sur le Champenois conduisant les 99 moutons : Jean de La Fontaine. 

Hors-série n° 13, Juillet 2012, 60 pages couleur, 12,50 € + frais d'envoi éventuels.

En 1861, nos aînés étaient fort curieux de découvrir au Jard les arts utiles du XIXe siècle que sont l’agriculture et l’industrie. 

Le concours régional agricole, une institution impériale, des concours horticole, sylvicole et hippique ainsi que des expositions, industrielle et géologique, leur en donnèrent l’occasion. 

Ils auraient été très surpris si on leur avait dit que les concours et expositions qu’ils visitaient donneraient naissance au champ de foire du plus grand événement régional de l’histoire économique de Châlons-en-Champagne et de la Champagne-Ardenne. Ils ignoraient encore, lorsque ces manifestations ouvrirent leurs portes, que le provisoire jardin anglais réalisé le long du Nau subsisterait et deviendrait le petit jard.

Comment se déroulèrent ces manifestations ? Qui sait qu’elles constituèrent la plus grande exposition agricole et industrielle jamais tenue à Châlons? Qu’elles réunirent plus d’exposants que la Foire de Châlons d’aujourd’hui ? Que le faste des festivités qui les accompagna peut rivaliser sans rougir avec le panache des animations artistiques que nous connaissons maintenant chaque année ? 

Le Petit Catalaunien Illustré se devait de faire revivre l’extraordinaire aventure de cette première foire-exposition des temps modernes. La foire des origines. 

 Il le fait à l’occasion de son 150e anniversaire après une longue et minutieuse recherche dans le souvenir jauni des archives de 1861. Des illustrations d’époque viennent compléter la magie des mots qui nous invite à visiter ces concours et expositions. Pour reprendre l’expression d’un chroniqueur  de l’époque, elles restent « parmi les plus belles pages des fastes historiques de la Champagne moderne ».

Hors-série n° 12, 60 pages couleur, 12,50 € + frais d'envoi éventuels.

Voici 100 ans, les fleuves et rivières de France, Seine et Marne en tête, étaient en crue. Depuis, la Marne a son lac réservoir qui est sensé protéger Châlons et, surtout, Paris. Pourtant, les pouvoirs publics parisiens se préparent à une nouvelle crue type 1901 et ont préparé un scénario catastrophe. « Nous ne savons pas quand la crue centennale aura lieu. Nous savons seulement qu’elle aura lieu », nous disent-ils. 

En publiant à l’heure des voeux de bonne année un numéro hors série du Petit Catalaunien Illustré sur les crues de la Marne, notre objectif n’est pas de jouer les Cassandre ou les rabats-joie. Seule l’actualité nous guide. Le centenaire de la crue de 1910 tombe le 22 janvier et en 1861 la Marne inonda nos ancêtres le 3 janvier ! 

Tout en formant le voeu que dame Matrona nous  épargne en 2010 de ses turpitudes, nous mettons à la disposition de nos contemporains le fruit de nos recherches historiques et de nos analyses de la documentation administrative disponible, tant sur les crues de la Marne que sur leur prévention.   

Ce hors série sera, nous n’en doutons pas, un précieux outil de réflexion pour les élus, fonctionnaires en charge de la prévention des crues, enseignants et citoyens engagés ou non dans la vie de leur cité. Cet outil sera d’autant plus le bien venu que, en 2010, le plan de prévention des risques naturels (inondations et cavités souterraines), devrait être soumis à enquête publique et susciter des débats sur les actions à conduire pour conforter le développement durable de Châlons et son agglomération. 

nous conte par le détail les grandes inondations que connut Châlons au XIXe et XXe siècles. Il nous fait également découvrir les mesures prises depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours pour prévenir les inondations à Châlons : fortifications, remblais, dérivation de la Marne, etc. Il s’intéresse enfin au spectre de la grande inondation de 1910, qui, malgré le lac du Der, hante encore Châlons, comme Paris. Il explique pourquoi le Préfet de la Marne a prescrit en 2001 un plan de prévention du risque inondation.

Hors-série n° 11, janvier 2010, 40 pages, 10 € + frais d'envoi éventuels.

Même en Catalaunie, le monde bouge. La comparaison de ce “ numéro de tous les numéros ” avec son aîné publié en 2001 le démontre. L’éditorial du premier né résumait les 10 premières années d’existence de l’association en relevant qu’elle et son journal avaient une certaine tendance à l’impertinence. Le présent numéro, tout en restant dans la continuité si on s’en tient à sa couverture, marque bien le tournant pris. De spectatrice engagée avec Le Petit Catalaunien Illustré, l’association s’est retrouvée actrice fortement impliquée. […] Ces orientations ont valu à l’association – et lui valent encore – d’être mise à l’index ou, comme on veut, d’être victime d’un certain genre de tri sélectif. A force d’empêcher de bétonner en rond et d’appeler un chat, un chat, ça devait bien finir par arriver ! Qu’importe ! L’essentiel est de porter et tenir le mandat que nous donne les statuts de l’association et les orientations adoptées par l’assemblée générale.

Hors-série n° 10 publié à l'occasion du 15e anniversaire de l'association. Prix public : 3 €

La majorité des dessins de ce recueil a déjà été publiée soit dans “ Le Petit Catalaunien Illustré ”, le journal de l’association Nouvelle Catalaunie, soit dans le journal et sur le site internet “ gr@in-de-sel ” de l’association châlonnaise des personnalités civiles socialistes. De nombreux inédits sont venus les agrémenter, lier et compléter. 

Au sommaire de ce numéro hors série figurent les grands dossiers portés par l’association Nouvelle Catalaunie jusqu’en 2003 et présentés dans Le Petit Catalaunien Illustré. Ils ont pour titres «La défonce du patrimoine», «Les caves médiévales», «Hauteur et perspectives», «Les pigeons de Châlons», «Le retour de l’Erre glaciaire» et «La fable de la taverne». Les autres chapitres sont empruntés à la collaboration active de Tex à la rubrique l’Actuali-tex du site de gr@in-de-sel où les faits divers se mêlent et s’entrecroisent avec la vie locale, qu’elle soit associative, économique ou politique. Ce qui, bien évidemment, ne manque absolument pas de sel ! Parmi ces chapitres, citons, «Le grand conseil du califat», «Le vizir entre en scène» et «Petite leçon de démoncratie locale». Pour conclure en plagiant la formule consacrée, chacun l’aura compris, toute ressemblance avec des personnages connus et des événements récents serait vraiment une impure coïncidence, volontaire et peu fortuite. Prétendre le contraire serait “ politiquement incorrect ” comme l’est ce recueil par son titre et son sujet. 

Hors-série n° 9, décembre 2004, 72 pages, 10 €

Ce numéro hors série du Petit Catalaunien Illustré a été offert aux personnes ayant souscrit au livre "Ils sont passés à Châlons".  Au sommaire de cette "Petite histoire illustrée du patrimoine de

Chaalons en Champaigne" : Les caves médiévales

du CHV, l’abbaye Saint-Pierre-aux-Monts,

la flèche Gilles de Luxembourg de la cathédrale,

Notre-Dame-en-Vaux, l’ancien hôtel de ville renaissance, le château de Sarry et le petit théâtre à l’italienne, dit salle Barbat. 

Numéro hors-série n° 8 - Prix public : 3 euros Epuisé. Retirage possible sur demande. 

Raconte-moi Châlons !

C’est la demande adressée à un grand‑père par sa petite‑fille. Et le grand‑père avait toujours une histoire à raconter. Mais une histoire qui se déroulait dans cette ville mythique qui a pour nom Châlons‑en‑Champagne. Souvent, on peut encore en trouver les traces dans le paysage urbain, ce qui permettait d’aller voir sur place le chardonneur, ou les volets qui ne s’ouvrent jamais...

N’est‑ce pas là une façon intelligente et passionnante de découvrir sa cité ? D’ouvrir les yeux pour voir les mille détails singuliers dont nos ancêtres châlonnais l’ont parsemée au cours des siècles, et devant lesquels les hommes du XXème siècle passent sans leur prêter attention ? Ces détails qui font que Châlons‑en‑Champagne est une cité pleine de charme, et non un univers de verre et de béton sans âme !

Et qui mieux que Roger Canard connaît ces mille détails de la ville ? Et qui mieux que lui saurait les raconter ?

Bien sûr, il ne s’agit pas d’une histoire complète, avec références, bibliographie, notes de bas de pages, qui font les histoires sérieuses ... et ennuyeuses. Je soupçonne même Roger Canard (mais ne lui répétez pas !) d’avoir parfois un peu transformé certains détails, afin de les rendre un peu plus compréhensibles, et un peu plus passionnants pour son jeune auditoire. Mais n’était‑ce pas inévitable ? Car il s’agissait d’intéresser à l’histoire.

Alors on se prend à rêver de redevenir un petit enfant pour découvrir cette cité merveilleuse avec des yeux neufs, et de pouvoir dire nous aussi : Roger Canard, racontez‑ nous Châlons !

Jean‑Pierre Ravaux , conservateur des musées de 

Châlons‑en‑Champagne

Hors-série n° 07, automne 2001, format A4, 60 pages N&B, prix public 10 €.

Déjà dix ans ! Dix ans que l’association Nouvelle Catalaunie publie le Petit Catalaunien Illustré. Dix ans, c’est déjà l’heure du premier bilan. […]. Tout, ou à peu près, de nos dix premières années d’existence est résumé avec la présentation des couvertures et sommaires des 43 numéros et deux livres que nous avions publiés depuis 1991. Beaucoup reste encore à faire. Ce sera, à n’en pas douter, l’occasion de faire vivre de nouvelles aventures au Petit Catalaunien Illustré pour les dix prochaines années… si les dieux qui veillent sur la destinée de la Nouvelle Catalaunie le veulent bien ! Quant à notre impertinence, elle n’est jamais que la traduction de la flamme plus que bimillénaire, en éternelle renouvellement, qui brille toujours et ne s’éteindra jamais sur cette terre de Catalaunie. Elle est aussi un encouragement à continuer le mandat qui nous a été confié de la porter jusqu’à vous.

Hors-série n° 6 publié à l'occasion du 10e anniversaire de l'association. Prix public : 1 €

Peu à peu, les hommes ont perdu leurs racines paysannes et, avec elles, leurs traditions. Pour les Bobos comme pour la soixantaine de groupes ethniques qui composent le Burkina Faso, la colonisation, l’indépendance, l’exode rural produisent les mêmes effets. La société traditionnelle perd ses points de repères séculaires. Il convenait de recueillir cette tradition orale. De l’initiation des jeunes filles à celles des garçons, du mariage aux funérailles, de l’animisme au fétichisme, toute la tradition Bobo est passée en revue. Abondamment illustré à partir de batiks représentant des scènes de la vie de tous les jours, ce hors-série du Petit Catalaunien Illustré nous fait découvrir l’importance des masques et de la musique chez les Bobo et, avec les parentés à plaisanterie, le secret de la réussite de la société polyethnique du Burkina Faso. 

Hors-série n° 05, automne 1996, 28 pages, 10 €.

Vous 

Ce numéro hors-série est sorti à l’occasion de l’opération «fauteuil volant» réalisée par l’association Nouvelle Catalaunie lors du Téléthon 1994. 

Au sommaire : 

Le téléthon à Châlons :

Regard sur le passé

coup de pouce à l’AFM

Châlons se mobilise

l’oeil de Tex

Quatre Châlonnais célèbres mobilisés :

Nicolas Appert

Pierre Dac

Adolphe Jacquesson

Jean Talon

A la découverte du Petit Catalaunien Illustré : visite guidée.

Hors-série vendu lors et au profit du téléthon, décembre 1944, 10 Fr.

Epuisé

Si Bobo m’était conté... A force d’entendre parler de Bobo-Dioulasso, la ville jumelle de Châlons, on finit par avoir envie d’en savoir plus. Le Petit Catalaunien Illustré  s’est envolé vers l’Afrique, destination Bobo-Dioulasso afin de comprendre pourquoi Bobo fascine tant de Châlonnais. Si Bobo m’était conté  vient combler un vide en réunissant en un seul ouvrage des informations souvent éparses. Il est tout aussi bien un guide pour le voyageur qu’un document pour le lecteur. L’un comme l’autre commencera ce voyage intérieur en faisant connaissance avec l’histoire de cette ville, qui commence vers 1050 selon certaines sources, en 1442 selon d’autres, et de sa culture, avant de le continuer au travers de ses rues et de sa province pour y découvrir ses attraits touristiques, ses problèmes quotidiens et les différents jumelages-coopérations mis en œuvre. 32 pages, 1993. 10 €